Des documents rĂ©digĂ©s par les plus hauts services de renseignement du Canada rĂ©vèlent l’explication tant attendue du dĂ©part brutal de deux virologues du plus grand laboratoire biologique du Canada.
Le 28 février 2024, le gouvernement canadien a publié des centaines de pages liées au licenciement de Xiangguo Qiu et de son mari Keding Cheng du laboratoire national de microbiologie de Winnipeg, le laboratoire de microbiologie le plus sécurisé du Canada.
Les deux hommes ont Ă©tĂ© escortĂ©s hors du laboratoire en 2019 et ont Ă©tĂ© dĂ©chus de leurs habilitations de sĂ©curitĂ©. Leurs licenciements ont Ă©tĂ© annoncĂ©s en janvier 2021, suscitant des inquiĂ©tudes concernant l’espionnage chinois et conduisant Ă de vives demandes d’informations au Parlement.
Les centaines de pages de documents publiées fin février comprennent des évaluations du Service canadien du renseignement de sécurité (« SCRS ») réalisées après que les deux hommes ont quitté les laboratoires.
Le SCRS a déterminé que Qui travaillait en collaboration étroite et secrètement avec les laboratoires du gouvernement chinois et collaborait avec « des institutions dont les objectifs ont des applications militaires probables mortelles ».
Lire la suite : Des scientifiques licenciés du laboratoire de Winnipeg ont travaillé en étroite collaboration et en secret avec le gouvernement chinois, selon un rapport du SCRS , National Post, 28 février 2024
Les virologues entretenaient une « relation clandestine » avec des agents chinois
Ce qui suit a été initialement publié par Counter Signal le 28 février 2024.
Des documents secrets révèlent que les virologues du gouvernement Trudeau entretenaient une « relation clandestine » avec des agents chinois.
Les documents, qui ont Ă©tĂ© consultĂ©s par The Counter Signal et publiĂ©s ici pour nos lecteurs, rĂ©vèlent que le gouvernement Trudeau a cachĂ© la vĂ©ritable raison du dĂ©part du Dr Xiangguo Qiu de l’agence de santĂ© publique du Canada.
Bien que les libĂ©raux citent ce dĂ©part comme une « question de personnel » privĂ©e, le Service canadien du renseignement de sĂ©curitĂ© (« SCRS ») accuse Qiu d’une longue histoire d’actions clandestines qui mettent en danger la santĂ© et la sĂ©curitĂ© des Canadiens. , en plus d’aider directement la recherche militaire en Chine.
En plus de vendre des agents pathogènes mortels aux autoritĂ©s chinoises Ă l’Institut de virologie de Wuhan pour seulement 75 dollars, Qui a Ă©galement cachĂ© un compte bancaire chinois au SCRS.
« Suite à notre évaluation de la sécurité […], le Service estime que Mme Qiu a développé des relations de coopération approfondies avec diverses institutions de la République populaire de Chine (RPC) et a intentionnellement transféré des connaissances et des matériaux scientifiques en Chine afin de bénéficier du RPC. Le gouvernement et elle-même, sans se soucier des implications pour son employeur ou pour les intérêts du Canada.
« Il est clair que Mme Qiu […] a fait des efforts pour dissimuler ses projets auprès des institutions de la RPC. Le Service estime en outre qu’en raison de sa connaissance approfondie des effets nocifs des agents pathogènes dangereux sur la santĂ© humaine, Mme Qiu aurait dĂ» ĂŞtre consciente de la possibilitĂ© que ses efforts pour s’engager clandestinement avec le RPC dans ces domaines de recherche pourrait nuire aux intĂ©rĂŞts canadiens ou internationaux. sĂ©curitĂ©. »
« MS. Qiu a mentionnĂ© Ă plusieurs reprises lors de ses entretiens de contrĂ´le de sĂ©curitĂ© sur l’Ă©tendue de son travail avec les institutions du gouvernement de la RPC et a refusĂ© d’accepter toute implication dans divers programmes de la RPC, mĂŞme lorsque des documents [SUPPRIMÉS] lui ont Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©s.
« Le Service estime Ă©galement que Mme Qiu a fait preuve d’imprudence dans ses relations avec diverses entitĂ©s du RPC, en particulier dans son manque de respect des protocoles scientifiques appropriĂ©s concernant le transfert d’agents pathogènes et dans sa collaboration avec des institutions dont les objectifs ont des applications militaires susceptibles de mortelles qui ne sont pas manifestement pas dans l’intĂ©rĂŞt du Canada ou de ses citoyens.
Il a été démontré que Qiu a donné aux agents chinois un accès direct au Laboratoire national de microbiologie du Canada, une installation de niveau de biosécurité 4 qui héberge les maladies pathogènes les plus secrètes et les plus sécurisées du Canada. Ces agents pathogènes peuvent être utilisés dans les armes.
« MS. Qiu a Ă©galement donnĂ© accès au [Laboratoire national de microbiologie] Ă au moins deux employĂ©s d’une institution de la RPC dont le travail n’est pas alignĂ© avec les intĂ©rĂŞts canadiens », ont-ils dĂ©clarĂ©.
Travailler secrètement pour le laboratoire de Wuhan
Le SCRS a Ă©galement dĂ©couvert que Qui a travaillĂ© activement avec le laboratoire chinois de virologie de Wuhan sur un projet que le SCRS avait rĂ©digĂ© et appelĂ© « Projet 1 ». Ce projet a dĂ©butĂ© le 1er janvier 2019, trois mois seulement avant l’envoi d’une cargaison de matĂ©riel au laboratoire de Wuhan, et impliquait l’Ă©tude de vaccins Ă ARNm.
Le projet 2 a Ă©tĂ© citĂ© par le SCRS comme Ă©tant un programme « d’infection inter-espèces » qui aurait pu ĂŞtre utilisĂ© pour la recherche sur le gain de fonction des virus de chauve-souris.
Le SCRS a rapportĂ© qu’« au moins cinq souches de virus provenant de cet envoi d’agents pathogènes BSL-4 du 31 mars 2019 de [Winnipeg] Ă [Wuhan] ont Ă©tĂ© rĂ©fĂ©rencĂ©es dans le projet 1 de l’Institut de virologie de Wuhan ».
RĂ©action du Parti conservateur
Le chef de l’opposition Pierre Poilieve a publiĂ© une dĂ©claration cinglante juste avant la publication de cet article.
Sous la direction de Justin Trudeau, le RPC et ses entitĂ©s, y compris l’ArmĂ©e populaire de libĂ©ration, ont Ă©tĂ© autorisĂ©es Ă infiltrer le laboratoire de plus haut niveau du Canada. Ils ont pu transfĂ©rer des propriĂ©tĂ©s intellectuelles sensibles et des agents pathogènes dangereux vers la RPC.
Il s’agit d’un Ă©chec massif en matière de sĂ©curitĂ© nationale de la part de Justin Trudeau et de son gouvernement libĂ©ral, qu’il s’est battu bec et ongles pour dissimuler, notamment en dĂ©fiant quatre ordres parlementaires et en poursuivant le prĂ©sident de la Chambre des communes devant les tribunaux. On ne peut pas lui faire confiance pour assurer la sĂ©curitĂ© de notre peuple et de notre pays.DĂ©claration du chef conservateur Pierre Poilievre sur les documents du laboratoire de Winnipeg, Le Parti conservateur du Canada
Le gouvernement Trudeau a effectivement poursuivi le président de la Chambre des communes pour empêcher la divulgation de cette information.
Ces allĂ©gations n’ont pas Ă©tĂ© testĂ©es devant les tribunaux.
Conférence de presse
Jeudi, le chef conservateur Pierre Poilievre a tenu une conférence de presse au sujet de la récente publication par le gouvernement des documents concernant les deux scientifiques du Laboratoire national de microbiologie de Winnipeg.
« Nous venons de recevoir ces documents que Trudeau dissimule depuis des années. Des documents liés à une faille de sécurité massive dans le laboratoire le plus sensible du gouvernement Trudeau où sont étudiés et manipulés les virus et agents pathogènes les plus dangereux », at-il déclaré.
« Nous avons appris que le responsable des agents pathogènes du gouvernement Trudeau collabore avec des membres de l’ArmĂ©e populaire de libĂ©ration de PĂ©kin, responsables des armes biologiques et du bioterrorisme. Nous savons maintenant qu’un responsable de l’ArmĂ©e populaire de libĂ©ration a pu accĂ©der personnellement, en passant par la porte et en regardant les ordinateurs, il a accès Ă tous nos secrets virologiques les plus importants.
Il a ensuite lu des extraits des documents.
Vous pouvez lire les documents dĂ©posĂ©s Ă la Chambre des communes en format PDF ICI , un lien que nous avons trouvĂ© dans l’article du Globe and Mail « Des documents censurĂ©s sur des scientifiques de Winnipeg rĂ©vèlent une menace pour la sĂ©curitĂ© du Canada ».
https://www.youtube.com/embed/4PCPKqOUJ60?version=3&rel=1&showsearch=0&showinfo=1&iv_load_policy=1&fs=1&hl=en-US&autohide=2&start=391&wmode=transparentPierre Poilievre sur les documents de laboratoire de Winnipeg, l’assurance-mĂ©dicaments et les exigences de visa pour les ressortissants mexicains, 29 fĂ©vrier 2024
Ce n’est pas seulement le biolab canadien qui a Ă©tĂ© compromis
Ce qui suit sont des extraits d’un rapport de recherche publiĂ© par le Centre d’Ă©tudes stratĂ©giques Begin-Sadat intitulĂ© « La crise du Covid-19 : impact et implications » par Efraim Karsh, publiĂ© le 1er juillet 2020.
L’intĂ©rĂŞt chinois pour Ebola, Nipah, Marburg et la fièvre de la VallĂ©e du Rift pourrait bien dĂ©passer les besoins scientifiques et mĂ©dicaux. Il est important de noter que seul le virus Nipah est naturellement prĂ©sent en Chine ou dans les pays voisins. Cela Ă©tant, l’interface entre Qiu et la Chine est a priori très suspecte.
L’envoi des deux virus du NML vers la Chine est alarmant en soi, mais il soulève Ă©galement la question de savoir quels autres envois de virus ou d’autres articles auraient pu ĂŞtre effectuĂ©s vers la Chine entre 2006 et 2018.
Les recherches de Qiu n’ont pas Ă©tĂ© menĂ©es uniquement pour le compte du Canada et de la Chine. En 2018, elle a collaborĂ© avec trois scientifiques de l’Institut de recherche mĂ©dicale sur les maladies infectieuses de l’armĂ©e amĂ©ricaine, dans le Maryland, pour Ă©tudier l’immunothĂ©rapie post-exposition contre deux virus Ebola et le virus Marburg chez le singe. Ces activitĂ©s ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es partie d’une Ă©tude soutenue par la Defense Threat Reduction Agency des États-Unis.
Image en vedette : Xiangguo Qiu au Laboratoire national de microbiologie Ă Winnipeg. Source : Radio-Canada
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